La séquestration de carbone par la pompe biologique n'est pas l’apanage de l’océan profond

Résultat scientifique Terre & Univers

Le puits de carbone constitué par l’océan contient l’équivalent de 40 fois la quantité de CO2 présente dans l’atmosphère. La pompe biologique participe à la séquestration de ce carbone en transportant du carbone organique de la surface de l’océan vers les eaux sous-jacentes par trois processus : la chute de particules organiques dans la colonne d’eau, la migration verticale d’organismes et la circulation physique. On pensait jusqu’à présent que la séquestration se produisait uniquement dans l’océan profond, typiquement au-delà de 1000 m de profondeur. Or, un travail publié dans Nature Geoscience, piloté par des chercheurs d’une équipe du CNRS Terre & Univers, dont le Laboratoire d'océanographie de Villefranche - LOV (CNRS-Sorbonne Université), montre que la séquestration peut se produire dans toute la colonne d’eau. De ce fait, les flux de séquestration de carbone par la pompe biologique à l’horizon d’un siècle seraient jusqu’à 6 fois plus élevés que ceux estimés jusqu’à présent.

Lire l'actualité

Contact

Lionel Guidi
Chercheur en océanographie et biogéochimie
Louis Legendre
Chercheur et professeur des universités au LOV