La "matière noire virale" peut contribuer à atténuer le changement climatique / LOV
Une étude approfondie des 5 500 espèces de virus à ARN marins récemment identifiées par les scientifiques dans les échantillons récoltés par Tara Oceans a révélé que plusieurs d'entre elles pourraient contribuer à l'absorption du carbone de l'atmosphère et à son stockage permanent au fond de l'océan. L'analyse suggère également qu'une petite partie de ces espèces nouvellement identifiées ont "volé" des gènes aux organismes qu'elles ont infectés, ce qui aide à identifier leurs hôtes présumés et leurs fonctions dans les processus marins. Ces résultats, auxquels a contribué Lionel Guidi, chercheur au Laboratoire d'Océanographie de Villefranche - LOV (CNRS-Sorbonne Université), sont parus dans la revue Science et permettent de mieux comprendre le rôle considérable que ces minuscules particules jouent dans l'écosystème océanique.