Un article de Cécile Guieu, directrice de recherche CNRS au LOV, dans CNRS Le Journal : De l’impact des sources hydrothermales sur l’océan de surface
En 2019, l’expédition océanographique TONGA, conduite dans le sud-ouest Pacifique, a cherché à élucider un mystère soulevé lors d’une campagne précédente : la présence de floraisons intenses de phytoplancton dans cette zone. Les eaux éclairées de l’océan auraient-elles pu être fertilisées par les éléments chimiques issus de l’hydrothermalisme ? Une hypothèse que la campagne TONGA avait pour objectif de confirmer ou d’infirmer.
L'expédition, dirigée par deux océanographe dont Cécile Guieu, directrice de recherche au LOV (CNRS-Sorbonne Université) et Sophie Bonnet (IRD), analyse et étudie les conséquences de l'apport d’éléments traces issus de sources hydrothermales peu profondes pour en déterminer l'impact potentiel sur la productivité marine et la pompe biologique à carbone.