Retour sur l’UNOC-3 : la science a-t-elle été entendue ?

Institutionnel Terre & Univers

Avec l’UNOC-3, l’océan s’est hissé au cœur des discussions internationales, grace notamment à la voix de Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche au Laboratoire d’Océanographie de Villefranche - LOV (CNRS/Sorbonne Université). La science a gagné en visibilité et l’action politique sera à concrétiser. Retour sur le bilan, côté scientifique.

Du 9 au 13 juin 2025, Nice a accueilli la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC-3). Une rencontre attendue et largement commentée. « L’UNOC n’est pas une conférence des parties (COP), rappelle Jean-Pierre Gattuso. Son objectif n’est pas de négocier un traité, mais d’évaluer les progrès sur l’Objectif de développement durable, dédié à l’océan et à ses ressources ». Alors, l’UNOC-3 a-t-elle été à la hauteur des attentes scientifiques ?

L’UNOC a mis en avant la nécessité de rapprocher science et politique pour améliorer la gouvernance de l’océan. Le principe de « décision fondée sur la science » s’est affiché dans les discours comme dans l’organisation même de l’événement, placé juste après le One Ocean Science Congress, co-organisé par le CNRS et l’Ifremer. « Ce congrès a été un succès, reconnu par les États et salué par l’ONU. Il pourrait servir de modèle au Chili et à la Corée du Sud pour la prochaine édition en 2028 », précise Jean-Pierre Gattuso.

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Jean-Pierre Gattuso
Directeur de recherche CNRS au LOV